Droit de la vente 1. Pourtant, une fois acceptée par le vendeur, la vente est en principe « parfaite ». Peuvent avoir dès lors des conséquences fâcheuses pour l’acheteur, l’absence de mention de conditions suspensives minimales dans l’offre (ex : condition d’octroi de prêt) ou l’acceptation trop hâtives des conditions du vendeur (ex : absence de garantie des vices cachés, absence de garantie sur la régularité urbanistique de l’immeuble). Une correcte rédaction du compromis de vente est aussi extrêmement importante dans la mesure où il précise et fige en principe les conditions de la vente. Qu’on se le dise, une fois le compromis signé, il sera souvent difficile d’obtenir une modification des conditions de la vente en vue de la signature de l’acte notarié, celui-ci n’étant généralement pour l’essentiel qu’une retranscription sous la forme authentique des éléments figurant dans le compromis de vente. Il est donc capital, pour éviter les problèmes et litiges éventuels, de ne pas attendre l’étape de l’acte notarié avant de s’entourer du concours d’un professionnel, particulièrement celui d’un notaire. La vente passée, la majorité des litiges concernent la problématique des vices cachés. Le juge désignera généralement un expert judiciaire architecte pour l’éclairer sur les aspects techniques. Comme en matière de construction, le concours d’un avocat spécialisé sachant traduire juridiquement les éléments techniques du dossier est précieux. 2. 3.
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Bail de résidence principale ou secondaire, bail commercial, bail de bureau, bail de locaux industriels, bail à ferme etc., la liste est variée de contrats visant à fournir l’usage et la jouissance d’un immeuble contre paiement d’un prix. Diverse est également la liste de ces contrats proches mais différents du bail : leasing immobilier, contrat de garage ou de parking, emphytéose, concession, etc.
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L’opération de vente ou d’achat d’un immeuble est complexe et risquée. Elle est néanmoins souvent réalisée dans un contexte d’urgence, en privilégiant les aspects économiques aux détriments des aspects juridiques. Si la majorité des litiges en la matière porte sur la problématique des vices cachés, une minorité sans cesse croissante concernent les relations entre agent immobilier et vendeur et/ou acheteur.
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Le droit de la construction règle les rapports juridiques entre les différents acteurs de la construction immobilière au sens large : maître de l’ouvrage, architecte, entrepreneur général, entrepreneur sous-traitant, ingénieur en stabilité et/ou en technique spéciale, coordinateur sécurité, géomètre, fabricant de matériaux, assureur de la construction.
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Le droit de propriété n’est pas absolu, c’est un truisme. Une foule d’actes et de travaux est soumise à permis d’urbanisme ; qu’il s’agisse par exemple de « diviser » un immeuble unifamilial en appartements ou de créer un bureau en annexe à sa maison. Le chemin de l’obtention du permis est souvent long et escarpé, tant la réglementation est complexe et fréquemment modifiée.
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Marchés publics de travaux de construction immobilière, marchés publics de services d’architecture ou d’ingénierie en stabilité ou en techniques spéciales, voilà l’objet de notre intervention en la matière, tant au stade de la passation du marché (procédures contentieuses devant le conseil d’état et les tribunaux ordinaires) qu’au stade de son exécution (retards, résiliation du marché, contestation des décomptes, malfaçons et vices, etc.).
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Bruits, odeurs, fumées, lézardes, vibrations, dégâts des eaux, troubles commerciaux, perte de luminosité etc., la liste est longue de ces troubles ou dommages causés à un voisin par un autre et qui peuvent excéder les inconvénients ordinaires du voisinage. Même non fautifs ou résultant d’une activité licite, ces troubles peuvent donner ouverture à dédommagement.
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